Bonnes pratiques des instillations de BCG dans le Traitement des tumeurs vésicales non infiltrant le muscle: Enquête auprès des Urologues Marocains

Document Type : Revue de la Littérature

Authors

1 Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed 5, Rabat,

2 Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Ibn Zohr, Agadir

3 Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed 5

4 Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed 5, Rabat

Abstract

Introduction: Depuis le premier article publié en 1976 par Morales, les instillations de BCG en intra-vésical ont su s’imposer
comme le traitement adjuvant de référence pour la prise en charge des tumeurs vésicales non infiltant le muscle (TVNIM). La
réalisation des instillations de BCG dans de bonnes conditions est essentielle à la réussite de ce traitement.
Objectif: Communiquer les résultats de l’enquête réalisée auprès des urologues marocains avoir une réflexion sur ces résultats
et réaliser une revue de la littérature des principales recommandations.
Matériel et méthodes: L’enquête a été réalisée entre le 1er Novembre et le 31 Décembre 2018 auprès d’urologues en formation
(internes et résidents) et d’urologues qualifiés (spécialistes et enseignants) via un questionnaire format papier, ou sur Internet
(Google Forms®). Nous nous sommes basés sur les recommandations de huit sociétés savantes internationales.
Résultats: Quatre-vingt-quatorze urologues ont répondu à cette enquête. Près de 20 % ne remettent pas à leur patients de
documents explicatifs ou ne réalisent pas une consultation pendant laquelle leur sera expliqué le protocole. Soixante pourcents
ne réalisent qu’un seul ECBU au début de la cure, 40 % en réalisent un avant chaque séance. En cas de colonisation, 73 %
préfèrent traiter le patient et reporter la séance plutôt que la réaliser sous couverture antibiotique. Dans 68 % des cas, l’urologue
réalise lui-même la séance, contre 32 % des cas où il la délègue à un infirmier. Dans près de 90 % des cas, cet infirmier n’a pas
bénéficié de formation spécifique. Trente-sept pourcents des praticiens ont déjà été confrontées à gérer des effets indésirables
graves.
Conclusion: Il est essentiel de réaliser les instillations selon les bonnes pratiques des sociétés savantes afin de réduire les
risques d’évènement indésirable grave qui pourrait amener à arrêter un traitement dont le service médical rendu est important.

Keywords